À propos de « la zone »

Left unchecked, an experienced programmer's productivity approaches infinity. Thus, they must be trapped in meetings and code reviews – Stephan T. Lavavej (source)

Les programmeuses et les programmeurs, votre humble serviteur inclus, tendent à être plus productives ou productifs lorsque dans une « zone », sorte de transe qui les coupe un peu du monde qui les entoure.

À propos de ce phénomène :

Illustration par Jason Heeris en 2013 : http://heeris.id.au/2013/this-is-why-you-shouldnt-interrupt-a-programmer
Programmer et être « dans la zone », selon Jacques Mattheij en 2011 : http://jacquesmattheij.com/living+in+the+zone
Un texte de Joel Spolsky sur l'importance d'être capable de sortir de « la zone », écrit en 2006 : http://www.joelonsoftware.com/items/2006/11/15.html
En 2012, Sami Honkonen exprime l'opinion que « la zone », prise au sens d'un flux ininterrompu de travail, est une chose bien moins saine et productive qu'on ne le croirait au préalable, et se base en partie sur la pratique du Pomodoro (que m'a fait découvrir un sympathique et brillant étudiant du nom d'Éric Gagnon) : http://www.samihonkonen.fi/2012/02/uninterrupted-flow-considered-harmful/
Parfois, pour être productif, il faut sortir de « la zone ». Ce texte de 2012 suggère même de prendre, à l'occasion, une journée sans programmer : http://blog.filepicker.io/post/28141038384/a-day-without-programming
Interrompre un programmeur, même quelques minutes, peut coûter très cher en termes de productivité, alors mieux vaut organiser le travail pour en tenir compte. Texte de Daniel Greenfield en 2012 : http://pydanny.com/developer-time.html
Un texte de Chris Parnin en 2013 sur les conséquences d'une interruption sortant la programmeuse ou le programmeur de sa « zone » : http://blog.ninlabs.com/2013/01/programmer-interrupted/

Source

En 2014, Erik Dietrich recommande d'enseigner aux non-programmeurs ce que coûte réellement une interruption, quand elle fait sortir le programmeur de sa « zone » : http://www.daedtech.com/programmers-teach-non-geeks-the-true-cost-of-interruptions
Selon Ben Howell en 2014, les espaces de travail ouverts sont nuisibles à l'atteinte de la « zone » : http://www.benhowell.net/people/2014/05/09/the_open_plan_anti_pattern/
Les coûts d'une interruption de pensée, si courte soit-elle, expliqués par David Thielen en 2015 : http://windward.net/blogs/why-any-interruption-no-matter-how-short-has-a-giant-negative-impact/
Texte de 2015 expliquant pourquoi, selon l'auteur, les programmeuses et le programmeurs détestent se faire interrompre dans leur travail : http://thetomorrowlab.com/2015/01/why-developers-hate-being-interrupted/
Perspective un peu différente sur les interruptions de travail, par Anne LoVerso en 2018 : https://builttoadapt.io/another-perspective-on-interrupting-developers-at-work-c154d8bacbf2

Source inconnue

Source

En 2018, Frederik Creemers se demande si la situation est réellement pire pour les programmeuses et les programmeurs qu'elle ne l'est pour les individus occupant d'autres types de professions : https://dev.to/_bigblind/are-interruptions-really-worse-for-programmers-than-for-other-knowledge-workers-2ij9
Ce texte de 2024 par Gregor Ojstersek et Eugene Shulga présente les interruptions du flux de pensée (les « sorties de la zone ») comme l'un des pires obstacles à la productivité, et met l'accent sur certaines tactiques (planifier, se fixer des objectifs quotidiens clairs, prioriser, etc.) pour pallier cet irritant : https://newsletter.eng-leadership.com/p/context-switching-one-of-the-worst
Ce texte de 2025 par Milan Milanovic met de l'avant que les changements de contexte, ce qui nous sort de « la zone », seraient les plus importants facteurs susceptibles d'impacter négativement la productivité des programmeuses et des programmeurs : https://newsletter.techworld-with-milan.com/p/context-switching-is-the-main-productivity