Quelques raccourcis :

Université de Sherbrooke – SCS

Ce qui suit concerne le cours INF756, Systèmes client/ serveur (SCS) et est offert en priorité au DGL, diplôme offert par l'Université de Sherbrooke. Vous pouvez venir y piger ce dont vous avez envie, tout en sachant que le cours évolue, que les outils évoluent, et qu'il faut lire et manipuler toute chose ci-dessous avec prudence.

Plan de cours (à venir incessamment)

Document d'accompagnement au plan de cours

Consignes pour le projet de session

Survol du contenu des séances en classe

Date

Séance

Détail

27 août

S00

Au menu :

Dans les notes de cours, ce que nous avons fait touche aux pages suivantes :

  • SCS – Volume 00, du début à la fin
  • SCS – Volume 01, pp. 29-38

Vers la fin de la séance, nous avons examiné un programme comparant l'exécution d'une version d'un programme dont deux fils d'exécution concurrents incrémentent plusieurs fois une même variable. L'une est rapide mais contient une Data Race, ce qui signifie qu'elle contient du comportement indéfini, alors que l'autre est moins rapide mais s'exécute correctement :

#include <print> // C++23 :)
#include <thread>
#include <chrono>
#include <atomic>
#include <utility>
using namespace std;
using namespace std::chrono;

template <class F, class ... Args>
   auto test(F f, Args &&... args) {
      auto pre = high_resolution_clock::now();
      auto res = f(std::forward<Args>(args)...);
      auto post = high_resolution_clock::now();
      return pair{ res, post - pre };
   }

int main() {
   enum { N = 1'000'000 };
   auto [r0, dt0] = test([] {
      int n{ 0 };
      thread th0{ [&n] {
         for (int i = 0; i != N; ++i)
            ++n;
      } };
      thread th1{ [&n] {
         for (int i = 0; i != N; ++i)
            ++n;
      } };
      th1.join();
      th0.join();
      return n;
   });
   auto [r1, dt1] = test([] {
      atomic<int> n{ 0 };
      thread th0{ [&n] {
         for (int i = 0; i != N; ++i)
            ++n;
      } };
      thread th1{ [&n] {
         for (int i = 0; i != N; ++i)
            ++n;
      } };
      th1.join();
      th0.join();
      return n.load();
   });
   print("Sans atomique : {} en {}\n", r0, duration_cast<microseconds>(dt0));
   print("Avec atomique : {} en {}\n", r1, duration_cast<microseconds>(dt1));
}

Un résultat possible pour cette exécution serait :

Sans atomique : 1266874 en 3870us
Avec atomique : 2000000 en 10566us

C'est un peu triste comme résultat : nous semblons faire face à un choix cornélien entre une version rapide mais incorrecte et une version lente mais correcte. Cela dit, nous avons discuté du sain usage des outils de synchronisation (qui sont généralement faits pour être lus fréquemment, mais modifiés rarement, alors que ce programme modifie n continuellement ce qui est en quelque sorte un « pire cas »), et fait le petit changement suivant :

#include <iostream>
#include <thread>
#include <chrono>
#include <atomic>
#include <utility>
using namespace std;
using namespace std::chrono;

template <class F, class ... Args>
   auto test(F f, Args &&... args) {
      auto pre = high_resolution_clock::now();
      auto res = f(std::forward<Args>(args)...);
      auto post = high_resolution_clock::now();
      return pair{ res, post - pre };
   }

int main() {
   enum { N = 1'000'000 };
   auto [r0, dt0] = test([] {
      int n{ 0 };
      thread th0{ [&n] {
         for (int i = 0; i != N; ++i)
            ++n;
      } };
      thread th1{ [&n] {
         for (int i = 0; i != N; ++i)
            ++n;
      } };
      th1.join();
      th0.join();
      return n;
   });
   auto [r1, dt1] = test([] {
      atomic<int> n{ 0 };
      thread th0{ [&n] {
         int m = 0;
         for (int i = 0; i != N; ++i)
            ++m;
         n += m;
      } };
      thread th1{ [&n] {
         int m = 0;
         for (int i = 0; i != N; ++i)
            ++m;
         n += m;
      } };
      th1.join();
      th0.join();
      return n.load();
   });
   cout << "Sans atomique : " << r0 << " en "
        << duration_cast<microseconds>(dt0) << '\n';
   cout << "Avec atomique : " << r1 << " en "
        << duration_cast<microseconds>(dt1) << '\n';
}

Cette nouvelle version réduit au minimum les modifications à la variable n partagée, et un résultat possible de son exécution serait :

Sans atomique : 1083643 en 3071us
Avec atomique : 2000000 en 184us

Nous sommes passés de 2,73 fois plus lent avec ajout de synchronisation à plus de dix fois plus rapide. Cest pas mal, non?

3 sept.

S01

Au menu, cours à saveur technique, mais on ne parle pas de technique banale ici, ne vous en faites pas. Vous devriez trouver de quoi nourrir votre cerveau dans le cours de cette séance :

La multiprogrammation est une thématique qui transcende celles des systèmes répartis, mais il est difficile – voire impossible – de bien réaliser un serveur dynamique pour plusieurs clients sans rendre ce serveur capable de faire plusieurs choses à la fois, du moins si on se limite à une approche synchrone au sens faible (ou, plus typiquement, bloquante) pour le volet communication.

Dans les notes de cours, ce que nous avons fait touche aux pages suivantes :

  • SCS – Volume 01, pp. 31-40 (exemple non-portable de programme multiprogrammé)
  • SCS – Volume 01, pp. 46-74 (bases sur les outils de synchronisation)
  • SCS – Volume 01, appendice 08 (portabilité et approche RAII)
  • SCS – Volume 01, pp. 17-28

10 sept.

S02

Au menu :

  • Q00
  • Bases appliquées sur les sockets, code et tests à l'appui
  • Survol du marshalling et de ses contraintes (ce qui peut circuler sur un lien réseau)
  • Bref regard sur le transfert de structures de grande taille (p. ex. : un fichier texte, un fichier binaire)
  • Exemples concrets avec sockets bloquants
  • Discussion du fonctionnement des sockets non-bloquants et de leur utilité (ou non)
  • Quelques considérations protocolaires
  • Discussion du fonctionnement des sockets non-bloquants et de leur utilité (ou non)

Dans les notes de cours, ce que nous avons fait touche aux pages suivantes :

  • SCS – Volume 02, pp. 6-39

17 sept.

S03

Au menu :

  • À venir

24 sept.

S04

Au menu :

  • À venir

1 oct.

S05

Au menu :

  • À venir

8 oct.

S06

Au menu :

  • À venir

15  oct.

s/o

Examens intras (pas de cours pour nous)

22  oct.

s/o

Relâche (pas de cours pour nous)

29 oct.

S07

Au menu :

  • À venir

5 nov.

S08

Au menu :

  • À venir

Je serai (virtuellement) à Kona pour le WG21 cette semaine et j'ai des dossiers à défendre, alors il se peut que nous ayons une levée de cours dans ce cours. À suivre

12 nov.

S09

Au menu :

  • À venir

19 nov.

S10

Au menu :

  • À venir

26 nov.

S11

Au menu :

  • À venir

3 déc.

S12

Au menu :

  • Votre présentation du fruit de vos labeurs tout au long de la session
    • Comptera à la fois comme Q08 et comme une démonstration de L02 (il ne vous restera qu'à remettre la documentation)

10 déc.

S13

Chic examen plein d'amour.

Sources des programmes dans les notes de cours

Plusieurs sources et exemples sont disponibles dans la section du site prévue à cet effet. Portez particulièrement attention aux éléments suivants.

Sources pour les projets par sockets

Vous trouverez ici les sources du projet ClientTresSimple

Vous trouverez ici les sources du projet ServeurTresSimple

Vous trouverez ici les sources du projet ClientTresSimpleOO

Vous trouverez ici les sources du projet ServeurTresSimpleOO

Vous trouverez ici les sources du projet SocketFluxLib

Vous trouverez ici les sources du projet SocketFluxClient

Vous trouverez ici les sources du projet SocketFluxServeur

Sources pour les projets par composants

Exemple simple de SCS par composants avec C++ dans le modèle COM (projet construit pour Visual Studio 2022 avec C++ 17) :

  • Client console
  • Interface IDL
  • Serveur à contexte interne

Refactorisation de l'exemple simple de SCS par composants avec C++ dans le modèle COM (projet construit pour Visual Studio 2017 avec C++ 17) :

  • Client console
  • Interface IDL
  • Assemblage par implémentations partielles
  • Pointeurs intelligents
  • Serveur à contexte interne

Exemple simple de SCS par composants avec C++ dans le modèle COM (projet construit pour Visual Studio 2015 avec C++ 14) :

  • Client console
  • Interface IDL
  • Bibliothèque de marshalling
  • Serveur à contexte externe

Exemple simple de SCS par composants avec client .NET en C# et serveur C++ ISO mêlant les modèles COM et .NET (projet construit pour Visual Studio 2008) :

  • Client console
  • Interface IDL
  • Bibliothèque de types
  • Coclasse
  • Bibliothèque de marshalling
  • Serveur à contexte externe

Pour que le client .NET puisse accéder aux services COM simplement, il est d'usage de générer une bibliothèque de types (une .TLB) à partir de la description IDL des interfaces, puis d'intégrer cette .TLB à .NET à l'aide du programme tlbimp.exe, typiquement invoqué à la ligne de commande et sur lequel vous trouverez de la documentation en ligne.

Exemple simple de SCS par composants avec client C++ ISO et serveur .NET en C# (projets construits pour Visual Studio 2008) :

  • client console
  • bibliothèque de types générée à partir du code .NET
  • importation (directive non portable #import) de la bibliothèque de types
  • serveur à contexte interne (mais chargé par le CLR de .NET, donc en pratique le contexte est externe).

Pour que le client COM puisse accéder aux services du serveur .NET simplement, il est d'usage de procéder ainsi :

  • Dans le code C#, déclarer une interface publique exposant la signature des services à offrir, puis en dériver une classe qui jouera le rôle du serveur et qui implémentera ces services
  • Ajouter une clause using pour System.Runtime.InteropServices
  • Apposer une annotation (ce que les gens de .NET nomment des attributes) à l'interface pour qu'elle se conforme à IUnknown
  • Apposer une annotation au serveur pour qu'il soit identifié par un GUID (ce qui constituera la coclasse du point de vue du code client)
  • Dans le fichier AssemblyInfo.cs, indiquer true pour l'annotation ComVisible;
  • Signer l'assemblage (soit en utilisant sn.exe à la ligne de commande, soit en passant par les propriétés du projet)
  • À la ligne de commande (utilisez la console de Visual Studio si vous voulez éviter de définir plusieurs variables d'environnement), extraire une .TLB de l'assemblage .NET en utilisant le programme tlbexp.exe, puis publier l'assemblage .NET avec gacutil.exe et publier la correspondance entre l'assemblage .NET et la .TLB avec regasm.exe (voir la documentation en ligne pour plus de détails)

Pour le code C++, le code source devrait suffire. Retenez peut-être qu'importer une .TLB avec #import provoque la génération de deux fichiers de code C++ (un .TLH et un .TLI), fichiers décrivant l'interface en termes du code client. Si vous avez des bogues, examinez le contenu de ces fichiers!

Nous avons aussi vu un exemple de client C++ pour serveur .NET en intégrant le chargement du CLR de .NET lors du lancement du programme C++, et en ajoutant au projet C++ des références sur les assemblages .NET souhaités. Cette approche repose sur le template gcroot de <vcclr.h>.

Exemple de mise en application de l'approche Map/ Reduce, avec programmation par promesses (mieux connu sous le nom de futures), délégués et Thread Pooling (en C++ ISO, projet Visual Studio 2008).

Articles sur des sujets connexes

Cliquez sur cette cible pour aller au document portant sur les classes imbriquées

Cliquez sur cette cible pour aller au document portant sur les templates

Cliquez sur cette cible pour aller au document portant sur les singletons

Cliquez sur cette cible pour aller au document portant sur les mutex portables

Cliquez sur cette cible pour aller au document portant sur les autoverrous

Cliquez sur cette cible pour aller au document portant sur les objets autonomes

Cliquez sur cette cible pour aller au document portant sur les méthodes volatiles

Vous trouverez ici un petit document expliquant comment déboguer un contexte externe COM (un exécutable dans lequel résident des composants COM).

Inspirations du passé lointain (pour vous inspirer...)

Dans le passé, le cours INF756 portait le sigle IFT756, et les programmes tels que le DTI (avant même l'existence du DGL) fonctionnaient sous le principe des cohortes, des groupes de gens qui tendaient à se suivre essentiellement du début à la fin de leur formation, comme une famille. Certains de vos prédécesseurs vous ont légué des cadeaux (merci à eux!). Je vous ai aussi laissé ici, à titre d'exemple de format d'examen seulement (car le contenu du cours – et des examens – change chaque session, donc ces exemples sont désuets sur le plan du contenu), quelques exemples de vieux examens. Peut-être sauront-ils vous inspirer?

Vous trouverez ici l'examen final des cohortes 01 et 02 pour IFT756

Vous trouverez ici l'examen final de la cohorte 03 pour IFT756



Valid XHTML 1.0 Transitional

CSS Valide !